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Au fil des siècles

Un lieu dit Ursidongus


Au lieu-dit Ursidongus, sont nées la Ville de Saint-Ghislain et son abbaye.

Guidé par une ourse (ursi) et un aigle, dit la légende, Ghislain, moine athénien, s'en vint, bien avant l'an mil, évangéliser nos contrées.

Par sa piété, il conquit l'estime du bon Roi Dagobert qui lui offrit la terre où s'érigea une abbaye sur une éminence en forme de tombe (dongus).

Au fil des siècles, l'abbaye entreprend d'exploiter la vaste forêt environnante et d'assécher les marais. Fermes et chapelles se multiplient jusqu'à former le village qui allait devenir Saint-Ghislain.

Au XIIIe siècle déjà, des serfs extraient la houille du sol. La ville grandit à l'ombre de l'abbaye et traverse sièges, incendies et épidémies avec plus ou moins de bonheur.

Les 9 premiers siècles


Entre le 10e et le 18e siècle, Saint-Ghislain connaîtra un essor important : transfert du marché de Hornu, instauration de foires, édification de fortifications, etc.

Il y eut toutefois aussi des moments difficiles : peste, pillages, dévastation et incendies de l'abbaye (qui chaque fois fut restaurée ou reconstruite), sans oublier le dragon qui hantait la région de Wasmes, et dont l'exterminateur, Gilles de Chin, fut inhumé dans l'église du monastère.

Les décisions de l'Empire entraîneront, en 1796, la fin de l'édifice religieux.

L'essor industriel et commercial


Le creusement du canal de Mons-Condé, commencé sous Napoléon, propulse Saint-Ghislain à l'avant-scène de la région grâce au transport du charbon.

Les haleurs, bateliers et autres affréteurs viendront gonfler la population locale.

Cet essor se verra renforcé par l'ouverture de la ligne de chemin de fer Mons-Quiévrain, en 1842.

La vocation de la cité se modifie, diverses industries s'y développent : céramique, produits réfractaires, faïencerie, verrerie, ainsi que de nouveaux commerces.

Le tournant du 20e siècle


Les deux guerres mondiales, et particulièrement les bombardements de mai 1944, changeront à nouveau le visage de la Ville.

La reconstruction, le détournement de la Haine, et la mutation du canal en autoroute, donneront à la perle hennuyère son visage actuel.

En 1977, comme pour les autres communes du pays, eut lieu la fusion de Saint-Ghislain. Elle constitue depuis, une entité de près de 23.000 habitants.

Quelques dates clé

  • 684 : établissement de l'abbaye bénédictine, héritière d'un monastère du VIIe siècle (fondé par un évêque athénien), qui marque l'origine de la Ville de Saint-Ghislain
  • Début du 9e siècle : agrandissement du monastère et consécration d'une église
  • 881 : incendie et pillage du monastère par les Normands
  • 1581 : siège des Huguenots qui se livrent au pillage
  • 1655 : siège de Turenne et de la Ferté qui sera suivi de l'entrée de Louis XIV, alors âgé de dix-sept ans
  • 1657 : siège de Don Juan d'Autriche
  • 1677 : retour des Français avec le maréchal d'Humières
  • 1709 : bataille de Malplaquet suivie du traité de Nimègue ayant rendu Saint-Ghislain à l'Espagne. Le Hainaut tout entier retourne aux coalisés commandés par le duc de Malborough
  • 1796 : loi du 15 fructidor an IV : les moines doivent quitter leur monastère, les bâtiments seront vendus et rasés